La promesse : votre médicament livré en 30 minutes chez vous. Depuis décembre 2020, l’application LivMed’s vous permet de commander vos médicaments depuis votre canapé.
Lancée dans un premier temps à Nice (Alpes-Maritimes), ville d’origine des deux créateurs, elle propose désormais ses services dans la plupart des grandes villes de France et veut être un « Uber des médicaments ».
Effectivement, son fonctionnement ressemble à celui que l’on connaît bien pour commander un bon petit plat réconfortant. On télécharge l’application, on choisit une pharmacie parmi les officines partenaires, puis on passe commande. Pour des médicaments soumis à prescription médicale, il suffit de prendre son ordonnance en photo. Pour la prise en charge ? Même chose avec sa carte vitale.
Ce qui différencie cette application de ses concurrents (à savoir La Poste et un autre service développé par un pharmacien) : elle permet d’échanger avec les pharmaciens. Ainsi, avant de passer commande, vous pouvez demander conseil comme en officine. La livraison coûte elle 9,60€ jusqu’à 3km, mais ces frais peuvent être remboursés par votre mutuelle santé si vous avez une ordonnance.
« C’est un service auquel on tenait, le client peut discuter en temps réel avec le pharmacien », précisent Mehdi Matyja et Talel Hakimi, les deux créateurs de LivMed’s.
Chaque fois qu’un utilisateur cherche à échanger avec un pharmacien, LivMed’s reçoit une notification, « si le client n’a pas eu de réponse dans les 10 minutes, on a une équipe chargée de contacter le pharmacien. »
De même, le pharmacien a accès au numéro de téléphone du client s’il souhaite l’appeler pour lui faire des recommandations.
En quelques mois seulement d’existence, l’application se place dans le Top 20 des applications de santé, « on a même atteint le Top 5 » assure Mehdi Matyja.
Il faut dire que le timing est bien tombé, la startup a été créée en novembre 2019 quand la sécurité sociale a lancé le dossier médical partagé et donc permis la digitalisation des données de santé. Une version bêta est sortie en février 2020 pour tester les moindres bugs potentiels, juste avant la crise sanitaire. Et c’est donc en décembre 2020 que les Niçois et toute la Côte d’Azur ont pu commencer à se faire livrer médicaments et produits de parapharmacie à domicile.
Un projet d'expérimentation entre médecins, pharmaciens et infirmiers, baptisé « Gélule », a été entrepris par la Fédération nationale des infirmiers (FNI), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et le Syndicat des médecins libéraux (SML). Il vise à coordonner la prise en charge de patients polymédiqués, âgés ou désorientés. Les trois syndicats ont déposé une candidature pour la mise en place de cette expérimentation d'une durée prévue d'un an et demi, dans le cadre de l'article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2018. Candidature retenue par le ministère de la Santé et l'assurance-maladie. À l'occasion d'une conférence de presse, le SML a précisé hier qu'un Le SML indique que la rémunération demandée est de 30 euros par mois et par patient pour chacun des professionnels impliqués et que le budget total du projet est estimé à 4 millions d'euros. « L'expérimentation évaluera si ce dispositif évite les redondances et l'iatrogénie médicamenteuse. » Si c'est le cas, ce projet pourrait « déboucher sur un accord-cadre interprofessionnel ». Le SML ajoute qu'il « prône une coordination entre libéraux » plutôt que ce qu'il appelle « des transferts sauvages » des compétences médicales, tels que la vaccination à l'officine ou « les prescriptions directes d'antibiotiques pour les cystites et les angines par les pharmaciens sans consultation médicale ». |
Source : Lequotidiendupharmacien.fr du 24 Janvier 2019 |
Un nouvel avenant à la convention pharmaceutique remet en avant le pharmacien
Les pharmaciens d’officine ont une bonne connaissance des problématiques de leurs patients âgés, confirme